vendredi 20 mars 2009

Initiation à l'Opéra

On n'aborde pas l'opéra aussi facilement que la musique classique instrumentale. Il faut un peu plus de temps pour éduquer son oreille aux voltiges des soprani ou aux larges vibrations des basses. Et du temps, il en faut suffisament pour écouter un opéra dans son intégralité. Tout du moins pour l'écouter d'une seule traite.
Le monde de l'opéra est un monde très riche. Des centaines de compositeurs, des milliers de chefs d'oeuvre, et encore plus de versions, de chanteurs, d'orchestres, de chefs d'orchestre, de metteurs en scène. Un monde riche ; et complexe. Certes, la soprano, fille de la basse et de l'alto, promise au baryton, est souvent amoureuse du ténor. Mais encore faut-il correctement comprendre tout ce petit monde qui chante en italien, en allemand, en anglais, en russe ou en français, pour saisir toutes les finesses de l'intrigue : une histoire d'amour régulièrement contrariée par la volonté d'un dieu ou d'une déesse mythologique dont l'existence n'est plus connue que par les rares latinistes ou autres hélinistes en voies de disparition. L'opéra, genre élitiste, quoiqu'on en dise, n'est pas à la portée de tous. D'où son intérêt !

Heureusement, le mélomane du vingt et unième siècle est très gâté. Même si la culture musicale a eu bien du mal à se faire une place dans nos longues journées d'écoliers, les moyens qui nous sont offerts sont extraordinaire pour qui veut bien se donner un peu la peine de s'intéresser au monde de l'opéra. Aux seuls concerts qui s'offraient aux mélomanes du XIXème siècle, s'ajoutent radio, télévision, internet, livres, CD, DVD : les moyens d'appréhender l'art lyrique sont maintenant innombrables. Toute la difficulté sera justement de ne pas se noyer dans l'océan qui s'offre au futur lyrico-mélomane.

Par quoi commencer ?

Carmen de Bizet, La Flute enchantée, Don Giovanni, Le Mariage de Figaro de Mozart, Le barbier de Séville de Rossini, La Traviata, Aïda, Ottelo de Verdi, La Bohème, Madame Butterfly, Tosca de Puccini, Tristan et Isolde, Parsifal, La Tétralogie de Wagner, Fidelio de Beethoven... Nous en sommes déjà à plus d'une cinquantaine d'heures d'écoute avec une vingtaine d'opéras parmi les plus connus. Autant suivre les conseils des spécialistes et autre aficionados du genre.

Notre objectif sera donc de synthétiser les conseils d'écoute que l'on peut trouver dans la presse spécialisée et les livres consacrés au genre.

A suivre...

jeudi 5 mars 2009

Télécharger gratuitement et légalement de la musique classique.

Les lois sur le respect du droit d'auteur ne sont pas un frein à l'assouvissement de la curiosité insatiable de l'amateur de musique classique. Après une petite recherche sur les groupes de discussions spécialisés (comme fr.rec.arts.musique.classique), les bonnes adresses permettant de télécharger gratuitement et légalement de la musique classique vont rapidement venir complêter votre dossier de favoris.

Le droit d'auteur est limité à cinquante ans. Et il y a cinquante ans apparaissaient les premiers enregistrements stéréo. Une avancée technologique qui ne doit pas pour autant vous faire éviter les enregistrements mono qui peuvent eux aussi être d'une très grande qualité. Les enregistrements de l'immédiat après guerre offrent ainsi le moyen le plus économique de découvrir la musique classique. Bien mieux qu'un coffret économique réunissant une centaine d'enregistrements récents en DDD d'un orchestre des ex-pays du bloc soviétique dirigé par un chef d'orchestre inconnu et risquant de le rester malgré le petit prix du coffret.

Première adresse à découvrir en urgence : Public Domain Classic ; to the friends who love classical music.

Peut être pas le plus riche mais le plus simple et donc le premier site à visiter. Offre un Top 100 des enregistrements les plus populaires. Un classement qui trahit les origines britanniques du site : Elgar et Holst précèdent Mozart, Bach et Chopin, dirigés respectivement par Elgar himself en 1926, Boult en 1945, Karajan en 1950, Furtwangler en 1948 ou interprété par Alfred Cortot en 1938. Nombreux sont les enregistrements de la Columbia, de RCA ou encore d'EMI. On dénombre une soixantaine de compositeurs différents. Largement de quoi se familiariser avec le monde du classique.
On regrettera que le classement des enregistrement ne soit proposé qu'à partir d'un classement des compositeurs. Un classement par interprêtes, orchestre, chef d'orchestre ou encore par année d'enregistrement et le collectionneur se croirait au nirvana mélomaniac.

Le chemin du Nirvana passe par une autre très bonne adresse : europarchiv.org.

European Archive est une bibliothèque de contenus culturels numériques offrant un accés libre à ces contenus pour les chercheurs et pour tout public. 842 enregistrements offerts à nos oreilles ! Furtwangler, Toscanini, Karajan, Walter, mais également Callas, Schwarzkopf, Tebaldi, di Stefano... ils sont tous là. Encore une trentaine d'année à attendre pour qu'Alagna et Bartoli fassent leur entrée au Panthéon du lyricomane.

Autre référence : Musique ouverte, répertoire de liens vers des enregistrements de musique classique libres de droits.

Le site n'héberge pas d'enregistrement mais répertorie des liens vers des enregistrements libres de droits, soient plus de 1300 liens à la date de rédaction de cet article.

En Suisse, René Gagnaux, propose, entre autre, de nombreux enregistrements d'interprétation d'Ernest Ansermet. Chaque jour voit la mise en ligne d'un enregistrement historique du grand chef de l'orchestre de la Suisse Romande. Mes classiques un peu particuliers.

Autre passionné des enregistrements historiques, Benoît D., qui chaque semaine met en ligne un enregistrement tiré de sa propre collection de vinyles. A noter que la quasi totalité des publications sont introuvables en CD. Un quartier des archives à visiter régulièrement.

mardi 3 mars 2009

Demandez le programme !

Bientôt sur les écrans :

- la Symphonie fantastique de Berlioz,
- les nocturnes de Chopin,
- la troisième symphonie de Beethoven,
- les variations Goldberg de Bach,
- la cinquième symphonie de Beethoven,
- la sixième symphonie de Beethoven,
- la neuvième symphonie de Beethoven,
- la neuvième symphonie de Dvorak,
- le quatrième concerto pour piano de Beethoven,
- le cinquième concerto pour piano de Beethoven,
- le concerto pour violon de Beethoven,
- les dernières symphonies de Mozart,
- le Requiem de Mozart,
- le Requeim de Fauré,
- le Requiem de Berlioz,
- les derniers concertos pour piano de Mozart,
- Carmen de Bizet,
- La Traviata de Verdi,
- les symphonies de Brahms,
- les concertos pour piano de Brahms,
et bien d'autres merveilles...